Je me suis récemment rendu dans une librairie d’un centre commercial à Bruxelles pour y acheter un livre. Après l’avoir cherché pendant quelques minutes, ne le trouvant pas, j’ai demandé de l’aide à un conseiller. « Le livre n’est pas en magasin. Nous devons le commander. » m’a t-il indiqué. « Délai 15 jours ». Voyant ma déception, le conseiller me suggère de le commander et de téléphoner avant de passer « pour être certain qu’il soit bien arrivé et surtout pour éviter de me déplacer, à nouveau, pour rien ». Je suis rentré chez moi et j’ai commandé mon livre sur le bien connu site de vente en-ligne Amazon. J’ai été livré 3 jours plus tard, à mon domicile.
Pourquoi acheter en-ligne?
Depuis plusieurs années, les sites de e-commerce sont en pleine expansion. Personnellement, je suis preneur et même si j’y vois une certaine déshumanisation de la notion de commerce, je profite largement des nombreux avantages offerts par ce nouveau mode de vente en-ligne. La facilité d’achat (24/7), l’offre importante, la disponibilité des stocks, la livraison à domicile en quelques jours, voire en téléchargement direct en quelques secondes, via mon ordinateur, smartphone ou tablette… sont autant d’avantages et de valeurs qui suffisent à me convaincre. La thématique du coût est quant à elle très variable. Je peux trouver plus cher, pour le produit et/ou à cause des frais de livraison, comme je peux trouver de nombreuses « promotions ». Notons aussi que pour ce type de vente, la (e-)reputation du vendeur est ici un facteur essentiel pour pouvoir y donner toute la confiance nécessaire lors de l’acte de « paiement ».
Proposition de Valeur?
Qu’est-ce que je satisfais ou recherche dans un acte d’achat? Qu’est-ce qui m’est proposé concrètement sur le marché? Qu’est-ce qui a de la valeur pour moi et va motiver un comportement d’achat plutôt qu’un autre?
Le simple achat d’un livre peut être entièrement fait via Amazon. Et j’y ai souvent recours car ce mode d’achat satisfait un grand nombre de mes besoins. Maintenant si je cherche à flâner entre les oeuvres, socialiser, échanger avec un conseiller, assister à la lecture d’un conte avec mon enfant un dimanche matin, faire dédicacer la « Bible selon Geluck » par son auteur ou encore déguster un bon café, je me rendrai volontiers dans un concept-store tel que Filigranes à Bruxelles, qui offre d’autres « valeurs ajoutées ».
Dans le monde du sport, les besoins sont aussi très étendus. Pour mes besoins de base (tennis,…), je dois avouer ne pas trouver beaucoup de « valeurs ajoutées » dans les grands magasins de sport traditionnels. Pour un simple achat de Chaussure de Tennis (je connais ma pointure pour la marque qui m’intéresse) ou autres articles de sport, j’aurai plus tendance à aller sur le site de Zalando, y faire une recherche de « Vêtements de sport », y découvrir un large choix et le tour est joué.
Pour l’achat d’un jeu de société, je peux le trouver sur Oxybul qui offre tous les bénéfices de l’achat en-ligne. Ou alors Sajou, un magasin de quartier (à Jette) qui propose les conseils de spécialiste et organise aussi des rencontres autour de soirées « jeux ».
Quant à mes derniers achats en-ligne, il s’agit de billets d’entrée pour une Expo à Bruxelles, et d’un voyage en famille.
L’E-commerce vs Magasin traditionnel… C’est aux marques et distributeurs d’innover et de créer la différence pour répondre aux nouveaux besoins de notre société, via de l’e-commerce, des magasins, de la vente par correspondance, du porte à porte, des réunions Tupperware, des soirées, festivals et autres événements,…
Bref, soyons tous créatifs!
Alex Pavy